DERRIÈRE LE BRAND: ROARK

DERRIÈRE LE BRAND: ROARK

Roark représente une brise d'air frais dans notre département vêtements depuis que nous avons reçu les produits du brand pour la première fois il y a de cela quelques années. Roark est une marque qui nous parle vraiment! En plus de rejoindre nos valeurs, notre soif d'aventures et de look, Roark continue d'être une marque plutôt mystérieuse et nous voulions en savoir plus sur ses origines.

Pour l'instant, nous savons que Roark fabrique certains des plus beaux vêtements que nous tenons sur nos étagères et que les morceaux sont inspirés par les aventures ainsi que les différentes régions du monde. Avec un style solide, urbain, épuré et prêt pour les vacances, Roark a toujours été un choix populaire chez nous. Nous savons également que Roark a une équipe d'ambassadeurs très diversifiée qui comprend des skaters légendaires tels que Jamie Thomas, mais aussi des artistes emblématiques, des surfeurs, des cinéastes, des réalisateurs et plus, ce qui rend la marque encore plus intéressante à nos yeux.

Le fait que cette marque ne soit pas aussi connue que d'autres nous fait l'apprécier encore plus. Ne vous méprenez pas, nous aimons aussi les marques plus connues, mais l’exclusivité et la fraîcheur qui viennent avec l’achat d’un morceau Roark en valent vraiment la peine. Nous avons l'impression que le brand a une histoire à raconter et que derrière chaque produit, il y a un voyage ou un souvenir le rendant encore plus précieux et rare.

Pour en connaître davantage sur ce mystérieux brand, nous avons contacté le fondateur de la marque Ryan Hitzel et croyez-nous, il y a beaucoup plus qu'une histoire derrière Roark, il y en a plusieurs douzaines!

Découvrez nos morceaux Roark préférés du moment au lien ci-dessous et continuez à faire défiler pour tout savoir sur Ryan Hitzel et sa marque unique en son genre.

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Salut Ryan! Résumes-nous ton parcours et ce qui t'as amené à créer Roark? Ayant grandi en voyageant beaucoup et en tant qu'artiste, je me suis toujours efforcé de documenter et partager mes aventures à travers la photographie, la peinture, l'écriture et parfois par des spectacles ou des livres. Tout ça m'a conduit à travailler pour Volcom dans le département artistique pendant 8 ans au début des années 2000. Je suis ensuite devenu directeur créatif en publicité. C'est après toutes ces années dans l'industrie que j'ai créé Roark. Autour de 2010, les industries du surf et du plein air m'ennuyaient sérieusement. Elles étaient prévisibles et stériles, trop large et grand public. Il me semblait que l'industrie avait perdu sa direction. J'ai senti qu'il manquait une certaine narration et un reflêt d'aventures hors des sentiers battus. On ne se souciait guère des moments qui enrichissaient le développement et l’enthousiasme d’apprendre sur d’autres cultures à travers un brand. J'ai commencé à penser à appliquer les choses que j'aimais à une marque qui faisait plus que simplement fabriquer des vêtements. Ça me semblait être une opportunité de littéralement lier des histoires à des produits et de créer quelque chose qui n'était pas une marque de surf, de skate ou de plein air, mais une marque axée sur le style de vie et l'aventure. C'est comma ça que Roark est né. Quelle était ton inspiration et comment le brand a été lancé? Difficile à dire... Mon inspiration est le reflet de pluieurs personnes avec lesquelless j'ai grandi et voyagé depuis plus de 20 ans. Nous avons en quelque sorte fusionné un ensemble de ces personnages que nous connaissions pour en sortir l'aventurier ultime. Une genre de gars qui aime se bagarrer dans les bars, qui est un peu «rough», mais qui est aussi bien cultivé, sophistiqué et amoureux de la terre. Un homme ou un archétype connu sous le nom de «Roark», alias «The Journeyman» ou «Wayward Youth». La première collection lancée sous son homonyme, «Roark», a été lancée fin 2010 et était inspirée d'un road trip de San Francisco à la frontière mexicaine.

Quelle est la différence avec la marque aujourd'hui par rapport à ce qu'elle était au début?Au niveau de la direction, Roark est le même brand aujourd'hui qu'il était au jour zéro. Nous nous considérons comme une marque moderne d'aventure et de style de vie qui fabrique des produits spécialement conçus sans compromettre le style. Cependant, Roark certainement évolué. Pendant les 5 premières années, nous avons créé des collections inspirées d'Essais littéraires que nous avons écrits à propos d'un homme nommé Roark et de ses aventures à travers le monde. On organise maintenant 2 voyages par an avec des itinéraires sauvages hors des sentiers battus et en cours de route, parcourons les marchés, buvons au bar le plus obscure que nous pourrions trouver et priorisons le voyage en son tout plutôt qu'un aspect en particulier. Les voyages nous ont guidés dans le type d'équipement dont nous avions besoin pour affronter le climat et pratiquer nos activités, et ils sont devenus une source d'inspiration pour que d'autres puissent partir à l'aventure comme nous. Nos ambassadeurs sont plus présents que jamais aujourd'hui et font le portrait des aventures et des expériences derrière les produits Roark, mais "M. Roark »est toujours notre lumière directrice. Plus au niveau éthique en tant que personne de qui s'inspirer. «Que ferait Roark?» Qu'est-ce qui rend les vêtements Roark "prêts pour l'aventure"?En tant que marque «Adventure-Lifestyle», nous essayons de fusionner la mode et le style à des produits et matériaux réellement fonctionnels sur les sentiers mois empruntés. Des vêtements que vous pourriez porter lors d'une expédition de moto himalayenne ou dans un bar de Sydney avec autant de facileté. On ne sait jamais où l'on peut se retrouver lors d'une aventure, c'est pourquoi nous fabriquons des produits polyvalents, soucieux du style et prêts pour le chemin que vous choisissez d'emprunter, peu importe lequel.

Roark a une équipe d'ambassadeurs très diversifiée composée de skateurs, surfeurs, cinéastes et d'artistes. Qu'est-ce qui vous motive à avoir une équipe aussi mixte? J'ai toujours regardé nos ambassadeurs comme des amis qui participents à un dîner, mais autour d'un feu de camp. Bien que très différent, chacun apporte une perspective unique au cercle. Le sport n’est pas ce qui lie l’équipe, mais plutôt le lien que nous partageons avec la musique, l’art, le whisky, la nature, l’aventurisme ou le sujet chaud de la soirée. Certains de mes souvenirs préférés de nos voyages consistent simplement à écouter des histoires. D'ailleurs, Jeff Johnson et mon meilleur ami et co-fondateur de Roark, Ryan Sirianni, sont les meilleurs conteurs d'histoires sur terre. Les ambassadeurs s'impliquent-ils dans le processus de création? Ils ont définitivement des opinions sur les produits. Tant pour la fonction que pour le style. Etant donné que ce sont des experts en matière d'utilisation de notre équipement, nous co-concevons souvent des produits. Ils le testent, l'utilisent et le font passer à travers leurs aventures. Quand ils aiment un morceau, ils ne l’abandonnent pas après un voyage, même s’il est taché ou même troué. Je me rappelle un coucher de soleil en Inde, j'ai demandé à quelqu'un de changer de kit pour une photo et il m'a répondu: "Je porte ça en ce moment". Son chandail sent l'alcool de la nuit précédente et a une tache de curry géante du petit-déjeuner, mais ça doit être un vraiment bon produit. Je dirais que l'équipe se soucie de pas mal tout.

Quelle est votre dernière aventure avec l'équipe Roark? Le dernier voyage que nous avons fait était le Continental Divide à travers le Wyoming et le Montana. C'était en novembre 2020 et assez bizzare compte tenu de tous les défis et précautions que nous avons dû prendre à cause du COVID. Ceci dit, c'était incroyable de rester local et de retomber amoureux de l'Ouest américain. Ce fut une occasion unique pour nous de nous inspirer de notre propre cour, alors que nous courons habituellement aussi loin que nous le pouvons. On a hâte de vous partager ce voyage! As-tu des histoires folles de voyages Roark à nous raconter? L'une de mes histoires préférées n'est pas forcément drôle, mais elle était assez radicale. En 2012 environ, nous sommes allés à Cuba avec Chris Burkard, ce qui à l'époque pour un Américain était assez difficile à faire. En 2012, il fallait se faufiler par le Mexique pour entrer au pays, mais le plus problématique était que nos cartes de crédit et nos téléphones avaient été fermés par le gouvernement américain en raison de l'embargo et des restrictions de voyage avec Cuba. Le simple fait d'être là était un peu stressant, sans compter que le gouvernement cubain nous avait assigné un réseau de «surveillants» parce que quelques années plus tôt, du matériel radar avait été introduit en contrebande via des planches de surf envoyées par des Américains. En tout cas... Un soir, nous faisions du skate en périphérie de La Havane et avons remarqué un ledge parfait sur une ancienne rue cubaine. Quand nous avons commencé à nous y diriger, notre guide m'a dit: «Non, vous ne pouvez pas y aller. C'est une mauvaise rue, ils n'aiment pas les étrangers, surtout quand il fait chaud comme ça à la fin de la journée. C’est le «barrio».» On entendait Buena Vista Social Club et on s'est dit qu'il n'y aurait pas de problème. La situation était trop invitante pour ne pas y aller. En moins de 5 minutes, nous avons été entourés de locaux en colère qui criaient à propos de George Bush, nous jetant des ordures par les fenêtres. Il y avait une certaine agressivité qui se développait autour de nous et la musique s'est arrêtée. Un gars a essayé de prendre un de nos skateboards, un autre a pointé son index vers moi et l'a enfoncé dans ma poitrine. J'ai regardé le guide et lui ai demandé combien d'argent il avait? Il a immédiatement répondu: «De la bière?!?!» J'ai hoché la tête. Nous avons mis en commun l'équivalent d'environ 50 USD, avons couru vers une «Venta Libre» voisine et avons acheté soixante-quinze bières Cristal chaudes pendant que le reste du groupe sortait son meilleur espagnol de survie. Nous sommes revenus dans le quartier avec des sourires, de la bière et en criant «Fuck Bush!» nous aussi! On a lancé une bière à pas mal tout le monde dans cette rue. En une minute, la colère s'est transformée en étrange camaraderie avec des «high-fives» et même quelques accolades. Quelques heures plus tard, notre guide joue aux dominos au milieu de la rue pendant que je me fait inviter dans les résidences de quelques familles cubaines pour me faire montrer des vieux imprimés originaux de propagande de la «Revolución» des années 1960. C'était assez surréaliste. Nous appelons cette histoire «la diplomatie du six pack».

Quelle est votre prochaine aventure? Nous avons quelques voyages en cours de planification et avons hâte de recommencer à pouvoir voyager plus. On a un petit pèlerinage de la Sierra Madre à la côte à Oaxaca, au Mexique pour le printemps 2022, puis en Nouvelle-Zélande pour l'hiver 2022. On ne peut pas en dire plus!Vous accordez beaucoup d'importance à la conception de produits durables et à la minimisation de l'impact sur l'environnement. Peux-tu nous donner plus de détails sur les initiatives durables de Roark?Pour être honnête, ce n'est pas quelque chose que nous commercialisons énormément, mais nous pensons que c'est la bonne façon de fabriquer des vêtements lorsque cela est possible. Nous privilégions les tissus et procédés durables ainsi que les usines du commerce équitable. À ce jour, nos produits viennent du commerce durable et équitable à 35% avec un objectif de 50% d’ici 2023. Nous sommes donc toujours sur cette voie. C’est une route difficile mais critique, en particulier avec les produits basés sur la performance. Mais il y a une tonne d’innovations sur le marché des matières premières, même sur le plan technique. Nous pensons également que les produits que les gens ne voudront pas changer rapidement sont une autre partie de l'équation de durabilité. Certain de nos produits sont garantis à vie et nous travaillons pour faire la même chose avec quelques autres.

 

MERCI RYAN! Préparez-vous pour votre prochaine aventure, magasinez Roark au lien ci-bas!

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Photo Credit

Dylan Gordon

Chris McPherson

Chris Burkard

Alan Van Gysen