Nous sommes fiers d’annoncer que la skateboarder et athlète Olympique Torontoise Sophie Grant s'est joint à l'équipe de Skate Empire. Bienvenue dans la famille Sophie!
Nous avons vu Sophie Grant skater pour la première fois il y un peu moins de 2 ans pendant le Empire Open et avons adoré la regarder skater. Elle a un «flick» solide, un grand contrôle sur les rails et un style fluide mais puissant. À première vue, c'est facile à dire que Sophie se rendra loin avec son skate. Lorsque nous avons découvert qu’elle était canadienne et résidait dans la province voisine de Toronto, il nous a semblé logique de lui demander si elle aimerait faire partie de notre équipe.
Sophie réside présentement en Californie et skate avec certains des meilleurs riders au monde. Nous sommes fiers et heureux qu'elle ait accepté de faire partie de notre grande famille et nous sommes impatients de la voir revenir de Cali pour skater avec elle. En attendant, apprenez-en un peu plus à propos de Sophie Grant à travers l'entrevue suivante.
Salut Sophie! Commençons par le commencement. D'où viens-tu et comment as-tu commencé à skater? Je viens de London, en Ontario et je réside actuellement à San Diego, en Californie. J'ai commencé à skater parce que plusieurs de mes amis skataient dans la cours de mon école secondaire pendant l'heure du diner. Un jour, je leur ai demandé si je pouvais essayer. J'avais 16 ans. Ils m'ont appris à faire kickflip en environs une heure. Par la suite, j'étais tout simplement surexcitée. Mon ami Sean m'a trouvé un vieux board et le reste à suivi! Quelle sont tes plus grandes inspirations en skate et en dehors du skate? Mes plus grandes inspirations sont mes meilleurs amis, Dane Burman et Chris Cole. Chaque jour ils skatent comme des fous et me donnent aussi des conseils pour atteindre leur niveau un jour. En dehors du skate, je suis inspirée par Michael Jordan, Kobe Bryant, Scotty Pippen, Neil Degrasse Tyson, Bruce Lee et Malcolm X. Tu fais officiellement partie de Team Canada et t'entraînes pour les prochains Jeux Olympiques. Qu'est-ce que ça fait d'apprendre que tu seras bientôt une athlète Olympique? Ouais, je fais officiellement partie de l'équipe nationale du Canada. C'était déjà fou de savoir que le skate allait faire partie des Jeux Olympiques, mais à penser que j'y participerai est encore plus incroyable. À l'origine, je ne pensais pas être l'une des candidates, ni même l'une des athlètes sélectionnées, mais ceci étant dit, j'ai fait plusieurs compétitions et elles se sont très bien déroulés, maintenant me voici. C'est complètement fou pour moi, mais je ne pourrais pas être plus enthousiaste.
Quand nous avons commencé à skater, les skateuses étaient très rares, mais les choses ont changé au cours des dernières années et nous sommes plus que ravis de voir plus de femmes que jamais sur un skate et ce n'est que le début. Qu'as-tu à dire sur le skateboard féminin en ce moment et où aimerais-tu voir tout ça évoluer dans un futur proche? Je pense que les filles en skateboard tuent plus que jamais en ce moment. On commence à voir des filles faire des tricks qui sont à des niveaux de plus en plus élevés et je commence à avoir l'impression qu'il ne devrait plus y avoir vraiment de division entre les sexes. Évidemment, en compétition, comme dans tous les autres sports, je pense qu'il devrait y avoir une division masculine et féminine, mais ceci étant dit, dans la vie de tous les jours, les filles se sentant obligées de dire "je suis une femme skater" en se présentant, comme pour avertir. Ça ne devrait pas être comme ça. Au bout du compte, on est tous des skateurs, on tombe, on land des tricks et on essaie d'avoir du fun dans la vie, alors pourquoi nous diviser? Tu vis actuellement en Californie. Qu'est-ce qui t'as motivé à quitter le Canada pour aller t'installer dans l'Ouest? Quand j'avais 18 ans, je me suis envolé pour la Californie pour la première fois, seule et sans connaître personne. Je suis allé dans des parcs de skate au hasard et j'ai demandé aux gens s'ils voulaient être mes amis, ou s'ils voulaient peut-être aller skater le lendemain. J'ai fini par me faire un tas d'amis qui resteront probablement dans ma vie pour toujours, alors j'ai fini par rester deux mois. Après ça, j'ai commencé à venir à LA chaque hiver pour pouvoir skater toute l'année, chaque année. Cette année, mon ami Dane Burman m'a permis de rester avec lui à San Diego et de skater avec les gars de Zero, et ça a été génial. Ce qui m'a motivé, c'est juste que je sais que la Californie est l'endroit où il faut être pour devenir skater professionnelle et pour filmer des vidéos et c'est exactement ce que je veux faire. p>
Quelle est une journée typique dans la vie de Sophie Grant sous le soleil de San Diego? Une journée typique se passe comme ça: On se réveille normalement vers 8 heures ou 9 heures et on mange un petit-déjeuner. Beaucoup d'açai! Ensuite nous nous dirigeons vers un parc pour nous réchauffer. Une fois que nous sommes échauffés, on rejoint le crew et on filme! On réussit à filmer des clips tous les jours, parfois c'est plus difficile, mais c'est toujours plaisant. On skate vraiment toute la journée. À la fin de la journée, nous rentrons à la maison, des amis viennent normalement pendant un certain temps, puis on se couche et on se prépare pour refaire la même chose le lendemain. Quand as-tu entendu parler de Empire pour la première fois et que penses-tu de l'équipe? J'ai entendu parler de Empire pour la première fois lorsque je suis allé à leur compé, je crois que c'était en 2019. Le Empire Open. J'étais super excité de savoir que j'allais faire partie d'Empire, j'ai toujours vraiment aimé les membres de l'équipe et maintenant, après avoir parlé avec les propriétaires et TM, je suis encore plus enthousiaste de travailler avec vous, d'obtenir du soutien, de venir skater et de passer des bons moments.
Qui d'autre te soutiens ces jours-ci? Vans, Dickies, Grizzly Griptape, Zero, London Skateboard Co-op, Skate Loft. Remerciement? Merci à mon petit frère, à tous mes amis, à ma famille, à mes followers et à tous ceux qui m'ont aidé au cours de ces 5 dernières années. Un merci spécial à Dane Burman.